Nous sommes partis à la rencontre de Guy Genin, bénévole au sein du Conseil Communal Consultatif des Aînés et de Clara Edart, psychomotricienne relationnelle tenant son cabinet à Leugnies. Tous deux veillent sur les boîtes à livres et cherchent à améliorer le système.
Qui a eu l’idée ?
Le projet des boîtes à livres dispersées à travers l’entité de Beaumont a germé lors d’une réunion du Conseil Communal Consultatif des Aînés, épaulé par l’échevin de la culture, Pierre Emile Tassier. Le projet a vu le jour en 2019 grâce à Régis Colombier, Marianne Durant et Guy Genin. Ces fameuses boîtes à livres se sont multipliées à travers les villages. Elles sont facilement reconnaissables avec leurs diverses couleurs.
Le contenu des boîtes à livres
La plupart des livres sont issus de l’ancienne bibliothèque de Strée, alimentée principalement par des donations. Environ tous les 2 mois, l’échevin de la Culture ainsi que le CCCA font une tournée dans les villages de l’entité afin de remplacer les livres. Certains sont triés en fonction de leur état et des idées philosophiques qui pourraient être contraires aux bonnes mœurs. Les livres empruntés peuvent être remplacés par un ouvrage de l’utilisateur pour ne jamais tomber à court, sans nécessité de prévenir le CCCA.
« Où je réside, les boîtes à livres sont faites en matériaux plus solides »
Certaines personnes sont choquées par l’état de certaines boîtes à livres, notamment celle de Leugnies. Clara Edart tient son cabinet professionnel en face des boîtes à livres. Elle nous confie que, durant de grands vents ou intempéries, le frigo servant de boîte à vivres cette fois, tombe régulièrement sur celui-ci.
« En aucun cas, je n’ai jamais vu des personnes malveillantes venir dégrader les deux boîtes placées à Leugnies. Au contraire, à la suite des grands vents, les passants relèvent et réinstallent comme ils peuvent les deux boîtes et referment minutieusement les portes. »
Comment résoudre ce problème ?
Comment remédier à ça ? En les plaçant contre des façades de bâtiments publics par exemple ou à l’abri du vent.
« Dans la commune de Walcourt où je réside, les boîtes à livres sont faites en matériaux plus solides, en bois, petit « toit » en tôle, plexiglas ou verre, cela les rend beaucoup plus résistantes face aux intempéries. »
Une amélioration serait donc à faire quant au choix des emplacements de ces boîtes, pour que les livres restent lisibles et pour faire durer ce bel échange entre la population.
Un beau projet en vue
Clara Edart nous a avoué avoir beaucoup réfléchi au problème des boîtes. Elle envisage de mettre en place d’ici le printemps un nouveau concept de partage, en créant une boîte à jeux sur le mur de son cabinet afin de proposer à ses jeunes patients et tous ceux qui le désirent, de venir échanger des jouets dont ils n’ont plus l’utilité.
Eva Gérard